On a l’habitude de conserver son argent liquide sur son compte courant pour avoir de la trésorerie et pouvoir faire face aux dépenses imprévues. Toutefois, le laisser « dormir » au-delà d’un certain montant n’est pas conseillé puisqu’il ne rapportera rien. La meilleure solution serait de le placer. Nombreux sont les produits de placement proposés, pour ne citer que les livrets d’épargne, l’assurance vie, l’épargne salariale, OPCVM, placements boursiers ou investissements immobiliers. Comment choisir entre ces différents produits d’épargne disponibles ? Suivez le guide.
Le niveau de risque ou la sécurité
Êtes-vous prêt à risquer votre capital ? Votre capital de départ sera-t-il récupéré ? La réponse à ces questions est un critère susceptible d’indiquer la voie que vous allez choisir. Certains supports, tels que l’assurance-vie en euros ou le livret A, garantissent le capital investi. Autrement dit, à la sortie, vous retrouverez au minimum le capital que vous avez placé, avec les intérêts acquis au fil du temps en sus.
En revanche, si vous optez pour un placement en actions, le capital peut être totalement perdu, dans le cas où l’entreprise fait faillite par exemple. Par ailleurs, certains produits offrent des garanties intermédiaires, à l’instar des fonds à formule promettant de retrouver un certain pourcentage de votre investissement.
Il est bon de savoir que certains contrats d’assurance-vie ou fonds à formule proposent une garantie après déduction des frais. En d’autres termes, l’épargnant pourra récupérer un peu moins que le pourcentage garanti.
Les perspectives de rémunération ou rentabilité
Combien le placement peut-il rapporter ? Les perspectives de rémunération ou rentabilité peuvent être un critère important selon les profils. La rentabilité englobe tout ce que le placement engendre pendant sa détention (loyers, intérêts, dividendes…) mais aussi à la sortie (plus-value ou moins-value).
Il est à noter que le risque de perte à la revente ne doit pas être négligé. En outre, dans le calcul du rendement, il faut également tenir compte de la fiscalité des placements qui va soit améliorer la rentabilité (en cas d’avantage fiscal), soit l’amputer. Les primes de risque ou surplus offerts par rapport à un placement sans risque de même horizon doivent aussi être pris en compte.
La disponibilité ou liquidité
La disponibilité ou liquidité peut être un critère essentiel. Il détermine les conditions dans lesquelles le capital peut être récupéré.
À titre d’exemple, le livret est un produit totalement liquide, en ce sens que vous pouvez retirer vos fonds à tout moment. Les actifs, tels que les titres de PME non cotées ou les parts de SCPI, nécessitant de trouver un acquéreur pour sortir, sont, quant à eux, moins liquides.
Toutefois, certains supports sont disponibles, mais pénalisent les sorties précoces, comme l’argent investi sur un PEL, dont les intérêts sont recalculés au taux du CEL (moins avantageux), en cas de retrait avant 2 ans.
Bref, sécurité, rentabilité et disponibilité sont le top 3 des critères de choix des épargnants selon l’autorité des marchés financiers (AMF). Il vous revient d’étudier vos priorités en fonction de vos besoins, de vos contraintes et de vos objectifs. Néanmoins, il est à noter qu’en général, rendement et risque vont de pair. Le profil idéal serait un produit d’épargne qui correspondrait à tous ces critères, mais une telle chose n’existe pas.
